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13/06/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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Sans

     les reins

qu’un soir ondule

     sans votre

plainte

     qui m’étreint

sans votre douleur

et vos crépuscules

mais une nuit bleue

     happe

        votre front

votre haleine se fit

     étang

un jour vos mains

 sont

     broussailles

brûleront le chagrin.

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 76.

12/06/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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J’avais retenu

     de vous

des pauses      une

silhouette      

     qui attend

continue d’être.

Des bouts de rues

     grises

toi encore

qui reste

avec le galet

     blanc

 le temps qui se

retire.

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 65.

09/06/2023

Esther Tellermann, Ciel dans prise

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Tout à coup

s’était figé

     l’oubli

nous écartions

les persiennes pour

deviner

     un monde

qui palpite un reste de floraison

     des rumeurs

     un nulle part

qui gonfle votre

     force

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 41.

08/06/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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Puis soudain

je vous perds

et me fige

reste aux portes

car rien n’avait

prêté serment

peut-être un

secret que le

corps porte

et soudain

      irradie

la brûlure

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023.

08/05/2023

EstherTellermann, Ciel sans prise

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Oui nous

comptions

un jour    l’autre

un lendemain n’est-il

un jadis suspendu

     à l’aurore

un front où se

     module

 les traversées ?

 Je notais les intervalles

     pour

nous ensevelir

et vous faire

     naître.

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 19.

07/05/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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Puis soudain

 je vous perds

et me fige

 reste aux portes

 car rien n’avait

 prêté serment

peut-être un

 secret que le

 corps porte

et soudain

     irradie

la brûlure.

 

Esther Tellermann,  Ciel

 sans prise, éditions Unes,

2023,p. 43.

06/05/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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Devons-nous

puiser d’autres abandons

     pour renaître ?

Et la terre nous

porte encore

vers l’incertain

une fois encore vient

     le vertige

des rues vides

et des senteurs acides

pour encore vous

bercer

     décliner

tous les verts.

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 79.

05/05/2023

Esther Tellermann, Ciel sans prise

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Déjà s’étaient

éteints    les horizons

nous devions recueillir

la lumière des chambres

des nuits rompues

par l’absence

de lendemains.

Déjà nous devions

rassembler les

vents et les os    et

tous les gestes

mais voici la main

qui oppose

   le fruit.

 

Esther Tellermann, Ciel sans prise,

éditions Unes, 2023, p. 29.

23/10/2022

Esther Tellermann, Poèmes inédits, dans L'étrangère, 2022

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   Vous disiez

qu’un  corps

s’interpose entre

     le silence

que demeure

     l’écho

quand la brume

     estompe

les matins.  Vous

vouliez   les

     fables

et les paroles

     poudreuses

des mers qui se

     rompent

     sur le bleu

 

Esther Tellermann, Poèmes inédits,

dans L’étrangère, n° 56, 2022, p. 175.

 

 

14/07/2022

Esther Tellermann, Carnets à bruire

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Dans une de vos

 mains je voyais

l’étendue

reconnaissais

la langue qui illumine

les orages

terre rase ou

terre rassemblée

comme si l’air

modelait

     l’image

débordait

     le plein jour.

 

Esther Tellermann, Carnets à bruire,

La lettre volée, 2014, p. 51.

13/07/2022

Esther Tellermann, Sous votre nom

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C’est vrai

soir fut

     attente

de la fraîcheur

du voile qu’apposa

le nom

     votre

rien       votre

rose       dites-les

lentement

et s’inverse

le deuil.

Peut-être je le garde

     ouvert

devant moi

je garde

la lueur.

 

Esther Tellermann, Sous votre nom,

Poéie/.Flammarion, 2015, p. 148.

12/07/2022

Esther Tellermann, Corps rassemblé

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Vinrent

les nuits qui

refont les courbes

     de dessous

des silhouettes

     emplissent

ce qui reste de jour

des lignes violettes

soulignent

     les deuils

vous m’étiez arrachée

          restiez

avec l’encre

pourpre

     la ligne de lumière

 

Esther Tellermann, Corps rassemblé,

édirions Unes, 2020, p. 48.

11/07/2022

Esther Tellermann, Un versant l'autre

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Partie de toi me

laisse

       l’autre encore

est étincelle

        d’un point

où pousse l’hibiscus

un jour écorché

miettes de paroles

comme neige

halos de lunes

et obsidiennes

en mots simples

voulions

         advenir

 

Esther Tellermann, Un

 versant l’autre, Poésie/

Flammarion, 2019, p. 69.

28/12/2021

Esther Tellermann, Éternité à coudre

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C’est assez

soir désormais

     s’incline

dans l’orage lorsque

l’un l’autre

voulions

     Jérusalem.

Fournaise jusqu’aux

portes où s’inventent

les lettres

     de l’autre côté

qui vient et comble

le même ?

Je voulais que

     nous habillent

les aubes

nager jusques aux

         bords.

 

Esther Tellermann, Éternité à coudre,

éditions Unes, 2016, np

27/12/2021

Esther Tellermann, Sous votre nom

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Peut-être j’avais

voulu défaire

les écueils dans la

     syllabe

voir où tu

     dors

Si étions le même

     arceau

même mèche

     de l’incendie `

à l’un l’autre

l’épuisement de la

     lumière ?

 

Voulus que corps

     ait hâte.

 

Esther Tellermann, Sous votre nom,

Poésie/Flammarion, 2015, p. 163.