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04/01/2017

Henri Thomas, Carnets 1934-1948

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Dimanche 12 juillet 1942

 

Accepter d’être seul, sans désespoir — telle est la bonne attitude initiale pour parvenir à ne plus être seul — quand ? Peut-être pas ici.

 

Samedi 18 juillet 1942

 

Une profonde santé intérieure. Pas de hâte d’en communiquer l’idée, les songes, les vues. Elle pourrait même disparaître sans avoir été notée, je n’en serais pas affecté.

  • D’où t’est toujours venu le trouble, l’angoisse et le déchirement ? D’avoir attendu quelque chose de la vie — d’avoir compté sur une complicité quelconque des êtres, des choses, de ne pas t’être persuadé que toi seul pouvait t’apporter quelque chose.

Henri Thomas, Carnets 1934-1948, éditions Claire Paulhan, 2008, p. 348-349.

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