24/10/2017
Sophie Loizeau, caudal
sur le modèle de redire, réécrire.
céleste toutes rectrices étalées à l’extrême ou bien cavernicole
au creux d’une petite dépression
c’est un mâle il n’en a pas (de vulve), il se tient sur le seuil puis
rétrograde en silhouette
d’abord mon ouïe qu’on agresse
rarement surprise mes sens affûtés extralucides
près du feu le flanc droit et la cuisse en été aussi dans cet échauffement
devant les deux baies, le jardin entre à flots
chat ou moyen duc la bête ambiguë.
she lit. impliquée dans she. la lectrice tous genres confondus
sa centaine d’hectares de territoire
Sophie Loizeau, caudal, Flammarion, 2013, np.
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23/11/2013
Sophie Loizeau, caudal
toit c'est moi c'est ta moi à toi
la stoppe en pleine phrase le point, la virgule ou
— que les ruptures brusquent —
la lectrice ne peut plus s'éclipser (nos éclipses naturelles de lecture
durant lire les aléas.
où que j'aille l'intense angoisse persécute. d'apnées peu,
d'immersions je lis levant les yeux souvent
[...]
mes livres, mon brevet d'invention lorsqu'en chercheuse.
l'effet sur la langue surprenant du féminin, le fruit d'expériences
(mais sans jamais me déprendre des hommes
l'écueil : la pauvre poésie. si l'on s'en empare on lira pour quel avenir
pour quel au-delà mer
à l'instar du petit orteil des dents de sagesse la e muette disparaîtra
ne tisse pas écris. contre-
métaphore
légèrement Bescherelle quant à la forme un exemple / une règle
j'ai vu ne m'adresser qu'à des femmes et dire restons
vigilants
mon John Borgen.
Sophie Loizeau, caudal, Flammarion, 2013, non paginé.
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