02/06/2017
Izumi Shikibu, Poèmes de cour
Suis-je un être humain
moi qui dors sans m’étonner
de ce monde de rêve
que je vois, réellement, éphémère
J’ôte ma robe teinte couleurs de cerisier
Attendons dès aujourd’hui l’arrivée du coucou
Comme je désire ne pas tant penser
durant ce temps où j’attends
le terme d’une vie qui ne prend pas fin
Je contemple la trace
de celui qui se levant est parti
laissant à l’aube
la Lune, cette consolation
Izumi Shikibu, Poèmes de cour, traduction
Fumi Yosabo, Orphée/La Différence,
1991, p. 33, 39, 47, 51.
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