22/01/2020
Yosa Buson, Le Parfum de la lune
au bord du chemin
des jacinthes d’eau arrachées fleurissent
la pluie du soir
pluie du cinquième mois
le sentier
a disparu
dans la véranda
fuyant femme et enfants
quelle chaleur !
la lune voilée
les grenouilles brouillent
l’eau et le ciel
pas une feuille ne bouge
terrifiant
le bosquet d’été
Yosa Buson, Le Parfum de la lune, traduction du
japonais Cheng Wing Fun et Hervé Collet,
Moundarren, 1992, p. 80, 83, 88, 101.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yosa buson, le parfum de la lune, pluie, chaleur, grenouille | Facebook |
30/08/2018
Yosa Buson, Haïku (traduction Joan Titus-Carmel)
La pauvreté
m'a saisi à l'improviste
ce matin d'automne
Près d'un poirier
je suis venu solitaire
contempler la lune
Le batelier —
sa perche arrachée des mains
tempête d'automne
Il brama trois fois
puis on ne l'entendit plus
le cerf sous la pluie
Une solitude
plus grande que l'an dernier
fin d'un jour d'automne
Le mont s'assombrit
éteignant le vermillon
des feuilles d'érables
Yosa Buson, Haiku, traduits du japonais et
présentés par Joan Titus-Carmel, Orphée/
La Différence, 1990, n.p.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yosa buson, haïku (traduction joan titus-carmel), pluie, automne, pauvreté, solitude | Facebook |
19/09/2014
Yosa Buson, Haiku, traduction Joan Titus-Carmel
Buson : Paysage
La pauvreté
m'a saisi à l'improviste
ce matin d'automne
Près d'un poirier
je suis venu solitaire
contempler la lune
Le batelier —
sa perche arrachée des mains
tempête d'automne
Il brama trois fois
puis on ne l'entendit plus
le cerf sous la pluie
Une solitude
plus grande que l'an dernier
fin d'un jour d'automne
Le mont s'assombrit
éteignant le vermillon
des feuilles d'érables
Yosa Buson, Haiku, traduits du japonais et
présentés par Joan Titus-Carmel, Orphée/
La Différence, 1990, n.p.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yosa buson, haiku, traduction joan titus-carmel, automne, colitude, lune | Facebook |
22/11/2011
Yosa Buson, Haïku (traduction Joan Titus-Carmel)
Buson : Paysage
La pauvreté
m'a saisi à l'improviste
ce matin d'automne
Près d'un poirier
je suis venu solitaire
contempler la lune
Le batelier —
sa perche arrachée des mains
tempête d'automne
Il brama trois fois
puis on ne l'entendit plus
le cerf sous la pluie
Une solitude
plus grande que l'an dernier
fin d'un jour d'automne
Le mont s'assombrit
éteignant le vermillon
des feuilles d'érables
Yosa Buson, Haiku, traduits du japonais et
présentés par Joan Titus-Carmel, Orphée/
La Différence, 1990, n.p.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yosa buson, haïku, joan titus-carmel | Facebook |