28/03/2015
Jules Renard, Journal
                           
Si vieux, qu’il ne sort de sa bouche que des mots qui ont l’air historique.
Le langage des fleurs qui parlent patois.
Comment ! Je donnerais ma place à une vieille femme qui, non contente de monter sur la plate-forme d’un autobus, devrait être morte !
Un poète inspiré, c’est un poète qui fait des vers faux.
C’était un homme méthodique : il déjeunait en mâchant du côté droit, et dînait en mâchant du côté gauche.
Les gens sont étonnants : ils veulent qu’on s’intéresse à eux !
Jules Renard, Journal, 1887-1910, texte établi par Louis Guichard et Gilbert Sigaux, Pléiade / Gallimard, 1961, p. 183, 184, 189, 192, 196, 197.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : jules renard,  journal,  âge,  vieillesse,  égoïsme,  inspitation,  poésie |  Facebook |
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