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23/03/2021

Li Qinzbao (1084-1154), Œuvres poétiques

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             Poème à chanter 28

 

Aux cris des grillons cachés dans l’herbe,

Tombent du platane des feuilles effarées.

A cet instant, le ciel et la terre sont lourds de tristesse.

Le nuage vu du perron et la lune, du sol,

Me font penser aux portes fermées »es de mille passes,

Même les barques des fées venant du ciel

Et celles qui y retournent

Ne se rencontrent jamais.

 

Le Pont des Étoiles, les pies bien que fidèles

Ne viennent le bâtir qu’une fois l’an.

Les adieux et l’éloignemenet affligent sans fin les célestes amants !

Le Bouvier et la tisserande

Sans doute sont-ils loin l’un de l’autre, sinon

Pourquoi l’éclaircie,

Puis l(ondée suivie

D’un bon coup de vent ?

 

Li Qingzbao, Œuvres poétiques complètes,

traduction Liang Paitchin, Connaissance de

l’Orient/Gallimard, 1977, p.70.

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