05/04/2016
Nicolas Pesquès, La face nord de Juliau, treize à seize
                          
Aborder la terra incognita.
 Celle de voir l’écriture nous quitter — qui est celle de la destruction du désir en relation avec un corps qui cesse lui aussi d’avoir envie, comment cette souffrance peut-elle traverser une forme pour dire son effondrement ? 
 Défi qui serait spécifiquement un combat de poésie : inventer l’expression de la disparition du désir de dire. Situation à la fois simple et extrême, dont la limite est peut-être la banalité même de cette cessation comparable à l’inconnu de la mort.
Nicolas Pesquès, La face nord de Juliau, treize à seize, Poésie / Flammarion, 2016, p. 41.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES, ESSAIS CRITIQUES  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : nicolas pesquès,  la face nord de juliau,  terra incognito,  désir,  écriture,  corps,  disparition,  poésie,  mort | 
 Facebook |  
 
 
 
 
