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13/10/2022

Jules Renard, Journal, 1887-1910

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Ma littérature, c’est comme des lettres à moi-même que je vous permettrais de lire.

 

Si vous saviez comme je me sens bon quand je suis tout seul, comme j’ai toujours de bonnes relations avec moi.

 

Le Français crible d’épigrammes surtout ce qu’il voudrait être : le député, et ce qu’il voudrait avoir : le ruban rouge. 

 

Comment, n’est-ce pas ? le tonnerre tomberait-il sur ma maison, quand il peut tomber sur celle du voisin ?

 

Oui, dit-il : je l’ai échappé laide.

 

Il lui conseillait de lire chaque jour les faits divers pour se rendre compte de son bonheur.

 

Jules Renard, Journal, 1887-1910, Pléiade/Gallimard, 1965, p. 224, 226, 227, 230, 231, 235.

21/12/2019

Jules Renard, Journal, 1887-1910

                                     jules renard,journal 1887-1910,écriture,talent,humour

Je n’écris pas trop mal, parce que je ne me risque jamais.

 Il a du talent ou n’en a pas selon qu’on est bien ou mal avec lui. Tout n’est que sympathie ou antipathie.

 Brute : pas de cervelle, du cervelas.

 Il a perdu une jambe en 70 : il a gardé l’autre pour la prochaine guerre.

 Un rhume de cerveau fait bien plus souffrir qu’une idée.

 

Jules Renard, Journal 1887-1910, Pléiade / Gallimard, 1965, p. 1018, 1018, 1018, 1023,1018, 1025.

20/01/2019

Jules Renard, Journal 1887-1910

             Jules Renard, Journal 1887-1910, justice, socialiste, littérature, acteur, talent

Il y a une justice, mais nous ne la voyons pas toujours. Elle est là, discrète, souriante, à côté, un peu en arrière de l’injustice qui fait gros bruit.

 Un socialiste indépendant jusqu’à ne pas craindre le luxe.

 Chaque fois que je veux me mettre au travail, je suis dérangé par la littérature.

 Travailler à n’importe quoi, c’est-à-dire faire de la critique.

 Combien d’acteurs paraissent naturels parce qu’ils n’ont aucun talent !

 

Jules Renard, Journal, 1887-1910, Pléiade / Gallimard, 1965, p. 1094, 1096, 1097, 1104, 1107.