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03/06/2019

Georges Braque, Le jour et la nuit

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C’est une erreur que d’enfermer l’inconscient dans un contour et de le situer aux confins de la raison. 

La charrue au repos se rouille et perd son sens usuel.

 Je n’ai jamais pu discerner d’un commencement d’une fin.

 Il faut toujours avoir deux idées, l’une pour détruire l’autre.

 Ceux qui s’appuient sur le passé pour prophétiser feignent d’ignorer que le passé n’est qu’une hypothèse.

 

Georges Braque, Le jour et la nuit, Gallimard, 1952, p. 19, 19, 20, 21, 22.

04/05/2017

Georges Braque, Le jour et la nuit

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Ne jamais adhérer.

 

Chez ceux qui ont le culte d’eux-mêmes, les convictions remplacent la foi.

 

Contrarions les vocations.

 

Le profil contre la silhouette, l’évolution contre le progrès.

 

Tous les ismes sont des constructions.

 

Georges Braque, Le jour et la nuit, Gallimard, 1952, p. 29, 29, 36, 38, 38.

14/02/2016

Georges Braque, Le jour et la nuit

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Ceux qui viennent par derrière : les purs, les intacts, les aveugles, les eunuques.

 

Il ne faut pas imiter ce que l’on veut créer.

 

Ceux qui vont de l’avant tournent le dos aux suiveurs. C’est tout ce que les suiveurs méritent.

 

L’Art survole, la Science donne des béquilles.

 

J’ai le souci de me mettre à l’unisson de la nature, bien plus que de la copier.

 

Georges Braque, Le jour et la nuit, Gallimard, 1952, p. 10, 11, 12, 13, 14.

 

27/06/2015

Georges Braque, Le jour et la nuit

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En art, il n’y a pas d’effet sans entorse à la vérité.

                                *

Contentons-nous de faire réfléchir, n’essayons pas de convaincre.

                                 *

Il ne faut pas imiter ce que l’on veut créer.

                                  *

Il n’est en art qu’une chose qui vaille : celle qu’on ne peut expliquer.

                                   *

C’est la précarité de l’œuvre qui met l’artiste en posture héroïque.

                                    *

Faute de pouvoir adapter un vocabulaire périmé, le critique condamne.

                                     *

L’écho répond à l’écho. Tout se répercute.

 

Georges Braque, Le jour et la nuit, Gallimard, 1952, p.10, 11, 11, 12, 13, 14, 30.

11/02/2015

Georges Braque, Le jour et la nuit, carnets 1917-1952

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Nous n’avons jamais de repos : le présent est perpétuel.

 

En art, il n’y a pas d’effet sans entorse à la vérité.

 

Le peintre pense en formes et en couleurs ; l’objet, c’est la poétique.

 

Le peintre ne tâche pas de reconstituer une anecdote, mais de constituer un fait pictural.

 

J’ai le souci de me mettre à l’unisson de la nature, bien plus que de la copier.

 

Écrire n’est pas décrire, peindre n’est pas dépeindre.

 

Georges Braque, Le jour et la nuit, Gallimard, 1952, p. 11, 12, 13, 13, 14, 15.