08/08/2017
Gabrielle Althen, La vie saxifrage
Chant du vide
Le jour range ses ailes. On ne les verra plus. La beauté était venue pourtant, mais si légère qu’on l’avait prise pour une hésitation. Évasives demeurent les longues stries de clarté qui rayent encore ce fond de monde, où quelqu’un pleure par-là qui fait bien de pleurer.
Gabrielle Althen, Vie saxifrage, Al Manar, 2012, p. 17.
05:00 Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gabrielle althen, vie saxifrage, soir, lumière, pleur | Facebook |
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