23/11/2016
Che-Tô (fin du sème siècle)
Nulle part je n’habite.
Je couche dans l’Absolu,
Je grimpe au Nirvâna :
Au temple du bois d’encens,
je joue.
Le plus souvent, je fais sans faire.
Fortune et renom ? Bulles d’illusion.
Si même l’océan se couvrait de mûriers,
Nos esprits ne sauraient se rencontrer.
Che-Tô [fin du vie siècle, dans La Montagne
Vide, Anthologie de la poésie chinoise, IIIe-XIe s.,
traduction P. Carré et Z. Bianu, Albin Michel,
1987, p. 52.
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