27/02/2015
Thanassis Hatzopoulos, Cellule

Héritier
Il allume des feux
Qui content des territoire et inhume
En des douleurs révolues les maigres ossements qui subsistent
Files d’ancêtres trépassés
Des hommes à la file, assassinés, solitaires,
D’hommes qui trahissent, hommes
Qui se lavent les mains
Qui mesurent sans parler si vraiment ils mesurent
Pour mettre le feu à des papiers brûlés
Et fondues dans la cendre
Des bagues en or
Pour brûler tout ce qui subsiste
Et que tout ce qui manqua, tout ce qui manque
Manque : déshérité, piteux,
Qu’il s’illumine, buée dans le demi-jour
Et la vérité, le temps mesure dans l’eau
Thanassis Hatzopoulos, Cellule, traduit du grec par Alexandre Zotos et Louis Martinez, Préface de Jean-Yves Masson, Postface de Katérina Kostiou, Cheyne, 2012, p. 59.
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