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30/06/2017

Chamfort, Maximes et pensées

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La plupart des nobles rappellent leurs ancêtres, à peu près comme un Cicerone d’Italie rappelle Cicéron.

 

J’ai vu, dans le monde, qu’on sacrifiait sans cesse l’estime des honnêtes gens à la considération, et le repos à la célébrité.

 

Ne tenir dans la main de personne, être l’homme de son cœur, de ses principes, de ses sentiments, c’est ce que j’ai vu de plus rare.

 

Il y a des hommes qui ont besoin de primer, de s’élever au-dessus des autres, à quelque prix que ce puisse être. Tout leur est égal, pourvu qu’ils soient en évidence sur des tréteaux de Charlatan ; sur un théâtre, un trône, un échafaud, ils seront toujours bien, s’ils attirent les yeux.

 

La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on n’a pas ri.

 

Chamfort, Maximes et pensées, éditions jean Dagen, Garnier-Flammarion, 1968.

 

06/03/2016

Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes

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Les gens du monde ne sont pas plutôt attroupés, qu’ils se croient en société.

 

L’art de la parenthèse est un des grands secrets de l’éloquence dans la société.

 

La société, les cercles, les salons, ce qu’on appelle le monde, est une pièce misérable, un mauvais opéra, sans intérêt, qui se soutient un peu par les machines et les décorations.

 

Quand on veut plaire dans le monde, il faut se résoudre à se laisser apprendre beaucoup de choses qu’on sait par des gens qui les ignorent.

 

Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà, je crois, toute la morale.

 

Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes, Garnier Flammarion, 1968, p. 92, 102, 105, 106, 123.