26/07/2018
Valérie Rouzeau, Quand je me deux
Trente-six chandelles
De quoi donc les rêves sont-ils faits
Quelqu’un m’a-t-il toujours aimée
Ai-je jamais aimé bien quelqu’un
Une fois deux fois trois moins quatre rien
J’ai le vin gai et l’âme assez
Mais tanguer ça n’est pas facile
Élégamment trente-six chandelles
Pourtant elle tourne ce fut dit clair
La tête en valse qui rit envourne
Combien de tours encore combien
Encore une danse drôle de musette
Avec du soleil à ma fête
Aux ailes du nez qui vend la mèche
Quoi souffle nos flammes notre ivresse
Ne sens-tu passer quelque chose
Qu’on délabre amour candélabre
Ton œil de poisson mort éteint
Valérie Rouzeau, Quand je me deux, Le temps qu’il fait,
2009, p. 80.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valérie rouzeau, quand je me deux, trente-six chandelles | Facebook |
Les commentaires sont fermés.