Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/09/2016

Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et bestiaire en surimpression

                                                        1657840195.png.jpeg

Orné de toiles d’araignées,

tanné comme un cuir, l’aïeul

quitte les combles pour un grenier

dont les lucarnes sans carreaux

— quelques pelotes fraiches en témoignant —

font encore le bonheur des chouettes.

Pendant que la famille s’attarde

parmi les malles, découvre un sabre,

une giberne de mameluk,

les rires d’enfant, dehors, dévalent une pente

dont ils ignorent tout.

 

Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et

bestiaire en surimpression, farrago / Léo Scheer, 2003, p. 88.

Les commentaires sont fermés.