27/10/2015
Peter Huchel (1903-1980), La neuvième heure
Le chat
Matin d’hiver,
encore sombre dans la congère du rêve,
éparpillés dans la grange,
des épis de maïs réduits au squelette,
un visage de perles d’eau
s’évanouit derrière la lucarne
Ce que le chat
dissimule derrière son regard,
le givre, le sel des sorcières,
ne le sait pas.
Peter Huchel, La neuvième heure, traduit de
l’allemand par Maryse Jacob et Arnaud Villani,
Atelier La Feugraie, 2013, p. 59.
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