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08/07/2015

Chloé Bressan, Claire errance

                                   Chloé en cheveux petit.jpg

Nous ressentons le simple, le tors, le vain, le secourable, altération profonde, vit là le solitaire. Nous ressentons le ténu, le dense, le palpitant, le hors d’atteinte. Nous entrons. Nous disparaît. Nous n’est plus possible à surveiller. On ne surveille pas deux ciels à la fois. On passe un  après un. Et encore, tout juste. On longe l’étrange ligne qui semble ne pas finir au fond du regard. Accepter de faire le guet pour les autres pendant qu’ils traversent le jour dans la poussière conforme.

 

Vient l’heure où il devient urgent de faire passer devant un motif d’absence.

 

Chloé Bressan, Claire errance, éditions sabelle sauvage, 2015, p. 36.

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