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07/10/2014

Christian Hubin, Touchant à une zone centrifuge

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                   Touchant à une zone centrifuge

 

Abusive, non légitimée (rendue à quoi, altérant quoi ?) : la poésie, site classé, négociant sa reconversion.

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Laissons-nous, aux meilleurs moments, nous laver de l'identité. Laissons-nous, émus, nous en remettre.

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Restant à soi-même son cantus in-firmus, son mini Lascaux portatif.

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Une logorrhée interchangeable poissant tout. L'invisible pressé au ramis. Le gluten des phrases transitoires.

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Ozone entre les contours, les bribes de comptines de sens.

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Rate qui flotte au fil du courant, portant sur le ventre les bubons, les présents vers ce qui l'escorte.

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Outil de ce qui ne peut pas se dire.

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Le particules sapides de l'air ; sa destitution du contenant.

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Le polype invisible que la lecture apporte. Les pauses par tic propitiatoire, orphelinat expectatif.

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Restituer les plis de sons, des hochements muets de sténoses — quelque chose peut-être en accord, en poudroyante faculté de — là où on est. Où la prosternation perplexe — nos ravages, dans la langue, de nains décatis.

 

Christian Hubin, Touchant à une zone centrifuge, dans Rehauts, n° 26, octobre 2010, p. 3-4.

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