20/03/2022
Jean-Claude Leroy, Un visage habituel
pour qui sent l’étrangeté de la vie
l’étrangeté de l’existence
et l’étrangeté même de l’amour
(ou du rutabaga, du hareng-saur et de la libellule !)
l’étrangeté d’être face au mystère de la lumière
et du réveille-matin, de la loi des dieux et des hommes
pour qui sent ainsi il n’y a pas d’étranger
ni de coupures sur les lèvres
juste la césure qui sert à embrasser
à trop parler parfois, mais à se dire
que non il n’y a pas d’étranger
il n’y a pas d’étrangers
Jean-Claude Leroy, Un visage habituel,
Rougerie, p. 29.
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