23/04/2015
Jeremy Halvard Prynne, Perles qui furent — traduction Pierre Alferi
Salut, salut du soir
au matin pour l’égard
comment fais-tu pour voir
en arrivant si tard,
Parler ensemble ça
et là reprendre,
frivole enjambée vers
cœur à cœur fendre.
Comme vague à la rive
dont le jour se fait proche,
son temps court au devant
gai de la joue qu’il touche,
Et mot après mot, pas
à pas suivant regain
ils iront parlant sage
frisson, l’espoir maintient.
*
Nodding, nodding, day out
and in for a sake
How do you do it to see
arriving so late,
To talk to and fro with each
other renewing and walking,
step for a span wayward in
heart to heart breaking.
Much like waves upon a shore
whose day approaches
her time running to meet
with joy the face it touches,
And word upon word, step
by next step regaining,
the’ll walk and talk, wisely
flicker some hope remaining.
Jeremy Halvard Prynne, Perles qui furent,
Traduction Pierre Alferi, Éric Pesty éditeur,
2013, p. xxiv et 24.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeremy halvard prynne, perles qui furent — traduction pierre alferi, salut, parole, vague, regain | Facebook |