13/01/2019
Cesare Pavese, Le métier de vivre
La poésie est non un sens mais un état, non une compréhension mais un être.
Avec les autres — même avec la seule personne qui émerge — il faut toujours vivre comme si nous commencions alors et devions finir un instant plus tard.
Il est beau d’écrire parce que cela réunit les deux joies : parler tout seul et parler à une foule.
On n’a jamais vu qu’un poème ait changé les choses.
Une fois la liberté sauvée, les libéraux ne savent plus qu’en faire.
Cesare Pavese, Le métier de vivre, traduction Michel Arnaud, Gallimard, 1958, p. 255, 256, 259, 261, 262.
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