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23/03/2016

Ariane Dreyfus, Quelques branches vivantes

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                 Le centre de la scène

 

Elle danse très loin.

 

C’est ainsi que je rêvais. C’est pourquoi je reste dans le noir. Mais j’ai soif. Cette soif d’une liberté qui recule.

 

Il vient lui aussi.

Sans le dire entrouvre l’arabesque d’une main

Qu’on veut libre.

 

L’embrasse avec ses jambes ouvertes le temps d’être portée là-haut

Contre lui.

 

Son visage contient des choses humaines on se souvient

Mais c’est dans l’articulation que l’histoire vient.

 

 

Toujours ce temps pour faire un geste

Ne plus le revoir.

 

Ariane Dreyfus, Quelques branches vivantes, Poésie / Flammarion,

2001, p. 47.

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