02/02/2016
E. E. Cummings, 95 poèmes
80
Si l’étoile de l’Amour sort grandissime
de quelque arbre rêveur s’échappe une voix
(et combien vais-je rester plus qu’immobile)
et comme elle chantera longtemps pour moi
et tandis que ce rêve grimpe jusqu’aux cieux
(pour que sa voix bien plus qu’oiseau devienne)
et quand nul suis ne fut jamais comme je
alors cette Étoile sous terre se promène
E. E. Cummings, 95 poèmes, traduit et présenté par
Jacques Demarcq, Points / Seuil, 2006, p. 113.
| Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : e. e. cummings, 95 poèmes, jacques demarcq, étoile, amour | Facebook |
Les commentaires sont fermés.