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29/12/2015

Stéphane Korvin, noise

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la fin. longtemps la répéter, ne pas la retenir, avec les mains qui fabriquent ces jours-ci des pansements discrets.

 

Je sais ce qu’il faut faire. s’accoter, être un cylindre, collecter la lumière, l’informité ne pas la répandre trop vite, les jours sont si longs, ils dorment dans la paume avec des idées de vertige

 

 

comme tout le monde, l’épuisante matière, la fabrique aimer, nous tournons autour d’une impression ténue

 

nos malléoles se heurtent, les voyages sont serrés, les chemins jouent à creuser et s’évaser, rien accueille, ici heurte

 

les lettres se logent, lentement elles forment des fleurs, des lettrines, la tête s’éprend, toute seule elle ne crépite pas

 

les couleurs se retirent et tombent jusqu’aux solives, un cœur claque quand l’oiseau entre

 

deux ou trois semaines : elles se taisent, passent et pendulent

 

si je savais parler je te glisserais « accorde tes rêves »

 

Stéphane Korvin, noise, isabelle sauvage, 2015, p. 7-8.

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