30/01/2012
Bernard Vargaftig, Distance nue ; Dans les soulèvements
24 janvier 1934 - 27 janvier 2012
Je t'aime
Les grèves se détachent
Et les brindilles
Où même déchiré
Ton nom est en moi
La dispersion
Un mot sur les jardins
déjà cela
Qu'un rossignol emmène
Que commencement
A murmuré
N'oubliant aucune ombre
Immense comme
L'aveu dans chaque pierre
Me voit vaciller
Bernard Vargaftig, Distance nue, André Dimanche,
1996, np.
Qu'il y a de vent et d'oiseaux
La violence de ton nom va m'emporter
Et je reconnaissais combien tout à coup
C'était l'aube sous la langage
Quel tremblement quand la désolation craque
Les rapidités se rapprochent
L'éclaircie l'énigme que frôle
Un pas d'oubli l'espace dans l'attirance
Ce qui n'est jamais effacé
Chancelant où la stupeur s'arrête immense
Et ne recouvre rien comme en moi je me
Fuyais face au consentement
Bernard Vargaftig, Dans les soulèvements, André Dimanche, 1996, p. 40.
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