21/07/2023
Joseph Joubert, Carnets
Nous sommes tous de vieux enfants plus ou moins graves, plus ou moins remplis de nous-mêmes.
Il me semble beaucoup plus difficile d’être un moderne que d’être un ancien.
L’histoire doit être la peinture d’un temps, le portrait d’une époque. Lorsqu’elle se borne à être le portrait d’un homme et la peinture d’une vie, elle n’est qu’à demi histoire.
Quand je luis… je perds mon huile.
Amour. Avec quel soin les anciens évitaient tout ce qui pouvait en rappeler tous les plaisirs mais du moins le mécanisme, le jeu.
Joseph Joubert, Carnets, Gallimard, 1994, p. 436, 438, 445, 447, 458.
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