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25/07/2021

Stefano Simoncelli, Frôlant les murs et les lumières

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Parfois je sens

qu’un vent rapace

veut m’emporter

 

loin de ces confins escarpés

ravis aux bonds des chevreuils,

aux vallons ourlés d’orages,

 

jusqu’ici, où un déséquilibre

ou un trouble du regard

fait exploser les nuances

 

des ombres tapageuses

que j’ai oubliées

dans les livres et sur les murs

 

tandis que le noir est ce noir

où chaque nuit, dans un âge hors de saison,

je m’habitue à disparaître.

 

Stefano Simoncelli, Frôlant les murs et les lumières, traduction Laurent Cennamo, dans revue de belles-lettres, 2021-1, p. 149.

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