24/07/2020
André Frénaud, Il n'y a pas de paradis
Un par deux
J’ai maintenant deux corps,
le mien et le tien,
miroir où se fait beau
celui que je n’aimais pas.
Qui ne me portait pas chance
Des succès qui ne m’accordaient rien.
L’amour que nous nous rendons
nous a délivrés des rencontres,
aussi des vertus inutiles.
André Frénaud, Il n’y a pas de paradis,
Poésie/Gallimard, 1967, p. 50.
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