24/02/2018
Laurent Albarracin, Plein vent, 111 haïkus
Dans le pré tendre
les vaches respirent
avec rudesse
Une libellule
les yeux exorbités
passe d’un trait
Vélo retourné
pour un pneu crevé —
rouet de l’enfance
S’envolant de la branche
l’oiseau y laisse
un léger balancement
Écrasant un escargot
je songe la frivole
gravité de mes pas
Laurent Albarracin, Plein vent,
111 haïkus, Pierre Mainard, 2017,
11, 13, 14, 15, 19.
05:00 Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent albarracin, plein vent, 111 haïkus, vache, libellule, oiseau | Facebook |
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