16/07/2017
Paul de Roux, Les intermittences du jour, Carnets 1984-1985
On ne se voit pas vieillir : on se voit vieilli.
Petite conversation du merle dans le froid, la pluie, le jour à peine levé.
Aime ne rien attendre. Oui fais-en ton amour — autant que tu le peux.
Le poème, précaire réconciliation. Tout si précaire.
C’est en nous que tout manque, que rien n’accueille. Le monde, autour de nous, est immuable.
Paul de Roux, Les intermittences du jour, Carnets 1984-1985, le temps qu’il fait,1989, p. 115, 116, 126, 136, 144.
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