10/07/2015
Serge Ritman, Tu pars, je vacille
épris de nous c’est je-tu continué
écrit de lèvres à lèvres lesquelles
où le poème s’il lit mon sein grain
c’est ma beauté d’ici que tu lisses
en tous signes me dis-tu ange nu
or toi c’est tout renverser pour nous
tu sais où je me casse morceaux
mille et un de toi tu me refais suis-je
c’est ton dire mon écrit ai pris tout
de nous je te fais poète tu me fais
en deux lettres correspondre à nous
ton air signe tout ce que je t’écris
et tu soulignes dans le buisson qui
me connaît m’invente pas savoir
mais faire l’amour les pronoms
ne se recouvrent sans principe et nos
deux lettres ne correspondent
sans mélange ici tu me prends
et les pronoms nous nomment égaux
sans jamais savoir qui mais toujours dire
tu viens je te prends mon appel
ton écoute vit c’est ta voix l’étoile
une main du ciel aucun comme aucune
comparaison me dit qui tu es je te suis
Serge Ritman, Tu pars, je vacille, Tarabuste,
2014, p. 96.
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