12/11/2015
Jack Spicer, C'est mon vocabulaire qui m'a fait ça
Les oiseaux
Un penny pour un verre pour le vieil homme
Asmodée, attrapeur de mouches
Ou quoi que ce soit qui nous transporte.
Nous, nous définissons comme des vers invisibles
Des poèmes que vous ne voyez jamais. Une vision
Du sexe dans le lointain.
Contremaître du réel. Les Lears crient avec obscénité
L’un celui de Shakespeare, l’autre l’ami de ces foutus Jumblies.
Une course lointaine
Avec l’eau de mer
Entre eux. Battant
De grands nuages de fumée. Un verre
Dans la totalité du monde visible rendu invisible. Pour qui.
Comme nous les définissons ils dis
Paraissent.
Jack Spicer, C’est mon vocabulaire qui m’a fait ça, traduit de l’anglais par Éric Suchère, préface de Nathalie Quintane, Le bleu du ciel, 2006, p. 173.
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