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15/03/2023

Oswald Egger, Rien qui soit

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Jour et nuit font deux ans

 

Je ne suis pas un vagabond, n’ai dieu merci rien d’autre

à faire. Maintenant j’ai avancé me suis assis sur l’heure

héliocentré, comme fonte des prés des taches claires, debout (à

ce moment), écoutai épiant des clins d’instants (éventails

de champs). Je veux teindre des tons (ils appellent). Alors j’ai vu

plus belles larves de plis (fleurs de gorges, avec textures

d’incises fusionnaires) émaillées sur quenouilles.

Leur jeu aussi est mimant (remarquable), au jour elles s’ef

feuillent, se scindent roulent leurs roues solaires, et finalement

ne reste qu’une glume membraneuse, une translucide

robe de points (fleurs ?) sur rosettes pressées en nid velu

et les jeunes pousses y folâtrant dominos (calendage avec

aigrettes. Maintenant se tiennent en lignes (inclinent têtes

et commencent un ton plaintif loquetant en lilas trilles leur

 

pariade chantée. (…)

  

Oswald Egger, Rien, qui soit, traduction René-René Lassalle, éditions Grèges, 2016, p. 16.

 

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