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25/10/2015

Marie de Quatrebarbes, Les pères fouettards me hantent toujours

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10.

 

C’est en pleurant que la fille apprend à grandir

En attendant, elle se fane

 

Je t’ai servie dans son écrin mon rêve sur la table

Rosa la blonde est entrée, ou l’idiot de Shakespeare

Pour le moment je ne peux l’aborder

Les patates sont trop dures

Les haricots mous de l’Essonnne, vieille cochonne

Je demande deux heures de vie supplémentaires

 

Elle est ficelée au ruban, la cocotte

Vient manger les vacances, comme du vent les femelles

Mise en bière de celui qui voudrait ligoter

Des esprits vengeurs et déesses ruissellent

Le pigeon mort ou vif me regarde descendre

Pique du nez dans les herbes froissées

 

Et mon sourire gît là, n’émouvant plus personne

 

[...]

Marie de Quatrebarbes, Les pères fouettards me hantent toujours,

Lanskine, 2012, p. 43.

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