18/10/2015
Alain Veinstein, Une fille éperdue
Une fille éperdue
Une fille éperdue, aux yeux irradiant la mort.
Là, dans l’appartement d’à côté,
c'est toi, mon amour,
et je ne peux pas te regarder dans les yeux
car un poing m'écrase le visage.
Si seulement je pouvais écrire
rongé par tant de passion...
La porte ouverte à la volée,
tes bras jetés autour de mon cou,
le parfum de tes cheveux contre ma joue,
mes lèvres sur ta peau.
Le store levé dessine une plage de lumière
sans cesse interrompue par le clignotement
de l'enseigne lumineuse.
[...]
Alain Veinstein, Une fille éperdue, dans Koshkonong,
numéro 7, printemps 2015, p. 2.
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