27/07/2012
Charles Dobzynski, Le Baladin de Paris
Le fantôme de la Bastille
De la forteresse des rois
Rien ne subsiste poutre ou pierre,
Sa mémoire tombe en poussière
Sur tous ceux qui furent sa proie.
Un jour de quatorze juillet
Le peuple abattit la Bastille
Plus tard ce fut Rouget de Lisle
Qui fit chanter les Marseillais.
Goliath fut tué par la fronde
D'un sans-culotte de Paris,
Le tournant que le peuple prit
Vit alors naître un nouveau monde.
Délivrant les embastillés,
Des tours on brisa les barreaux.
On ne suit plus dans le métro
Qu'une empreinte : trace oubliée.
La station Bastille a caché
Là sa secrète chapelle.
Une mosaïque rappelle
Le temps des lettres de cachet.
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Charles Dobzynski, Le Baladin de Paris,
photographies de Louis Monier, Le Temps
des cerises, 2012, p. 62-63.
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