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17/02/2025

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine

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 La grotte au filet aérien

témoigne d’inscription des liens sur la parole

qui ressemble à celui qui l’a prononcée.

Scellée, indépendante née

de la séquence des mains premières,

comme Caverne Platonique

encore esclave de passé continu ?

Chaque animal en liaison, et côtoiement

peint. Éclair gelé d’un temps

d’adhésion au Simple Jardin ? Non.

Nous en sommes là : Porte et Boyau.

Nous y entrons en bottes sèches.

 

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine,

Le Bruit du temps, 2025, p. 99.

16/02/2025

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine

 

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Les enfants n’écoutent pas et regardent.

Ils s’élèvent par l’immobile place au soleil

où chante l’imposture ? Non.

Dans le détour de l’action,

les mouvements sont les arts internes,

usant les transmetteurs-brouilleurs `

parallèles aux bruits qui font peur. Comment dire

les fermoirs et les toiles ? En fixant

les idées chantournées, le type de bonheur,

la marche des gris-vêtus, la dangereuse,

la badine, la moissonneuse, petit-deuil, roseaux,

culbute : le Grand Nié du Fumoir.

 

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine,

Le Bruit du temps, 2025, p. 62.

15/02/2025

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine

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Hiver dur, l’air captive

les paroles saisissantes. ?

Elles font des livres de vaine cuisine

Printemps rouvre la glace

et repique les volontés de l’eau

dans les trente-six âmes promenées.

Unités Dispersées rêvent de châtaignes

au brasier, de l’éclat grossier

de la peur. Pantagruel et Panurge

sont sur un bateau. Le premier

donne parole comme acte d’amour.

Le second est plein de sons à l’envers.

 

Philippe Beck, Abstraite et plaisantine,

Le Bruit du temps, 2025, p. 25.