01/05/2012
Montéhus, L'impôt sur les feignants (chanson, 1930)

L’impôt sur les feignants
Que l’on impose les très grandes richesses,
 Ceux qui possèdent des châteaux, des palais,
 Ceux dont la vie n’est faite que d’allégresse
 Sans nul souci, ne travaillant jamais,
Que l’on impose les archi-millionnaires
 Mais qu’ désormais on laisse à l’ouvrier
 Intégralement l’argent de son salaire
 Pour qu’il n’y ait plus d’ misère à son foyer.
Au lieu d’imposer l’ travailleur
 Qui gagne le pain de ses enfants
 Imposez plutôt les noceurs
 Qui gaspillent tant d’argent.
Refrain : 
 Oh, oui ! La loi qu’il fallait faire
 J’ vous l’ dis, messieurs du Parlement
 C’est pas l’impôt sur les salaires
 Mais c’est l’impôt sur les feignants
Vous qui voulez qu’on repeuple la France
 N’écrasez pas par de nouveaux impôts
 Le travailleur, car alors sa conscience
 Se révolterait contre tous ses bourreaux.
Ce que le père peut gagner à l’usine
 Ça, c’est sacré ! Messieurs, n’y touchez pas ! 
 Oui, votre impôt, c’est l’impôt d’ la famine
 Et cette loi, Marianne, fiche-la en bas
Au lieu d’imposer l’ travailleur
 Qui enrichit l’ gouvernement
 Imposez plutôt les noceurs
 Et qu’ils paient pour les pauvres gens
Gaston Mardochée Brunschwick, dit Montéhus (1872-1952)
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES, ESSAIS CRITIQUES  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : montéhus,  l'impôt sur les feignants | 
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