30/01/2025
Edmond Jabès, Je bâris ma demeure
Toute porte a pour gardien un mot (Mot de passe, mot magique).
Rendre le mot visible, c’est-à-dire noir.
Parler de soi, c’est toujours embarrasser la poésie.
Le visage qui se mire dans la glace n’efface pas le précédent.
Qui es-tu, sinon, d’abord, celle qui est l’autre ?
Edmond Jabès, Je bâtis ma demeure, Gallimard, 1975, p. 155, 155, 157, 159, 171.
Publié dans ANTHOLOGIE SANS FRONTIÈRES, Jabès Edmond | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edmond jabès, je bâtis ma demeure | Facebook |
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