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20/02/2017

Denis Roche, Le Mécrit

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Idées sur une lecture démonstrative particulièrement rapide (III)

 

/II/ La poésie est inadmissible. D’ailleurs elle n’

existe pas. Je l’ai quittée une semaine auparavant

Disant : « cette vie vécue des nues d’entre nous

Et répétant qu’il le minéral du temps du vent

Je regarde par la fenêtre de ce flambeau neuf

Hélas, pot, crassier, enflure gigantesque appeau

Je remonte, sans m’en donner la peine, l’épais

Tapis de chemins étroits, confondus, oléagineux

Coulis de saine envie enfilant fesse après fesse

À l’écharpe agitée depuis le bastingage d’août

Dernier. Rien n’y fait. De toute façon. Le

Marbre surgit et soutire tout à l’haleine. Et

Elle sourit parce que visiblement elle ne peut

Rien faire d’autre. Sinon, évidemment me jeter

À la tête quelque aliment dont la vulgarité ne

Fera qu’ajouter au mystère.

 

Denis Roche, Le Mécrit, Seuil, 1972, p. 62.

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