Paul Celan, Renverse du souffle
07/06/2023
L’Écrit se creuse, le
Parlé, vert marin,
brûle dans les haies,
dans les noms
liquéfiés
les marsouins fusent,
dans le Nulle part éternisé, ici,
dans la mémoire des cloches
trop bruyantes à — mais où donc ?,
qui,
dans ce
rectangle d’ombres,
s’ébroue, qui
sous lui
scintille un peu, scintille, scintille ?
Paul Celan, Renverse du souffle, traduction
Jean-Pierre Lefebvre, Seuil, 2011, p. 83.
Les commentaires sont fermés.