Jean-Claude Pirotte, Revermont
02/02/2024
rien de ce que je crois
posséder ne m’appartient
novembre touche à sa fin
longues nuits jours étroits
même les douleurs du corps
viennent d’ailleurs vont ailleurs
se déplacent avec les heures
pas de théâtre sans décor
la brume ainsi passe au loin
où sont d’étranges lueurs
comme des signaux de peur
dont personne n’est témoin
Jean-Claude Pirotte, Revermont,
Le temps qu’il fait, 2008, p. 73.
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