Bernard Vargaftig, Le monde le monde
25/06/2020
Feuillage et craie étonnés
Un abîme m’envahissait
La grève sans cacher près de l’éboulis
Ce qui est incomparable
La durée avec le gué
Et les oiseaux là-bas là-bas
Et comme éperdument chancelle en criant
La profondeur des contrées
Vent où la clarté traverse
À nouveau oubli et poursuite
Lilas dont la vivacité se répète
Ombre et première épouvante
Quand tout à coup rien ne manque
Les rochers le pli et ta robe
À l’écart dans l’ensoleillement désert
Emmurée par ton langage
Bernard Vargaftig, Le monde le monde, André Dimanche,
1994, p. 17
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