01/01/2024
Bernard Vargaftig, Le monde le monde

Encore un versant d’acacias Une route presque une syllabe La clairière s’est dénouée Ciel tout à coup et nudité voici comme La ressemblance disparaît La plage sans désolation Sable éraflé un mouvement Dans les profonds paysages qui s’étendent Jardin et lointain emportés Et hâte dont l’immensité nomme Et le trou autour de l’aveu Le cri le linge les dahlias d’être épars Chaque fois l’alouette après L’alouette est-ce où tout dérapait L’ombre m’abandonne entre enfance Et frémissement que le silence fuit ...