Alain Lévêque, Chez Véronèse
09/11/2016
Hirondelles
Non, elles n’écrivent rien, les hirondelles,
au ras de la Seine et des toits, en avril,
elles ne signent rien, les premières que tu vois,
en si petit nombre, loin des chambres.
Elles nous donnent l’air en partage,
la grâce de leur faim, de leur soif. Du voilage
d’hiver elles tirent les fils. Pour nous
elles unissent le haut et le bas, elles bouclent
le temps qu’il reste à passer dans la lumière.
Alain Lévêque, Chez Véronèse, le phare du cousseix,
2016, p. 5.
Les commentaires sont fermés.