Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et bestiaire en surimpression
14/09/2016
Orné de toiles d’araignées,
tanné comme un cuir, l’aïeul
quitte les combles pour un grenier
dont les lucarnes sans carreaux
— quelques pelotes fraiches en témoignant —
font encore le bonheur des chouettes.
Pendant que la famille s’attarde
parmi les malles, découvre un sabre,
une giberne de mameluk,
les rires d’enfant, dehors, dévalent une pente
dont ils ignorent tout.
Jean-Luc Sarré, Poèmes costumés avec attelages et
bestiaire en surimpression, farrago / Léo Scheer, 2003, p. 88.
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