Ariane Dreyfus, Iris, c'est votre bleu
25/05/2016
Je veux bien essayer au bord mais avec toi.
Je vois ta main ton bras, et le deuxième aussi m’entoure quand la lumière baisse.
Chacun s’allonge avec l’autre, calmant son ombre.
Un doigt parfois suffit
Au vertige de te toucher
Pas disparu
Et puis le ciel !
Qui restera,
Lui, immense,
Mais toi aussi, immense et tiède.
Serrée entre tes bras et le regard sur la montagne,
Je ne l’aime pas autant, l’éternelle,
Tendres flancs humains.
C’est léger une main qui caresse, qui va revenir,
Si légère que nous continuons.
Il faut car le temps nous pose plus haut.
Ariane Dreyfus, Iris, c’est votre bleu, Le Castor Astral,
2008, p. 30-31.
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