
Senteurs Le grenier sent la poussière de nos journées inutiles visitées par la lumière qui se glisse entre les tuiles. Tout ce que l’âme a coupé dans les enclos du dimanche a l’odeur de foin séché qu’on hume aux portes des granges. Un parfum de bois qu’on brûle circule à travers les chambres puisque notre feu posthume n’est pas éteint sous nos cendres. Jean Grosjean, Une voix, un regard, Textes retrouvés 1947-2004 , Gallimard, 2012, p. 107.