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Paris, 1953
Toute ma vie j’ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m’aider à vivre, me libérer de toutes les impressions, toutes les sensations, toutes les inquiétudes auxquelles je n’ai jamais trouvé d’autres issues que la peinture.
Nicolas de Staël, Lettres 1926-1955 , Le bruit du temps, 2014, p. 362.
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À Jacques Dubourg, Le Lavandou, juin 1952
(…)
Je ne peux pas prévoir ce que je ferai demain, mais pour l’instant je suis au maximum du plan aux confins de la toile vierge, je veux dire que la surface peinte tente sa forme comme si elle était encore vierge, mille écueils, l’informe lorsque la forme n’a pas été vue...
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[...] Nous hériterons du mépris ou de leur tristesse, des eaux troubles, parce que notre vie sera plus vie que la leur. Mais nous enterrerons, mon amour,...
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À Roger Van Gindertael
Paris, 14 avril 1950
Départ — pas un départ, tout au plus un faux recul... Il se peut que le départ soit une certaine inquiétude de...
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